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Les différents oligo-éléments ou sels minéraux se trouvent véhiculés par le liquide interstitiel, puis par le courant circulatoire général. C’est au niveau de ce liquide interstitiel qui baigne les cellules et le milieu extérieur que se font les échanges entre la cellule et le milieu extérieur. Ces échanges sont régis par des polarisations et des dépolarisations cellulaires qui ne peuvent exister qu’en fonction de l’équilibre ionique intra et extra-cellulaire et de l’activité propre de la cellule.

Le vieillissement ou l’altération de la cellule retentit sur ces échanges. Il existe des gradients d’énergie de concentration et de déconcentration ionique en fonction des secteurs d’activité propres.

Il existe un équilibre constant entre le milieu intra et extra-cellulaire. Cet équilibre est lié à l’équilibre osmotique et à la perméabilité membranaire séparant les deux milieux.
L’équilibre osmotique dépend de la concentration en ions, c’est-à-dire en sels minéraux dissous.
L’équilibre ionique est indispensable à une vie cellulaire normale. Les ions essentiels provoquant le plus de réactions sont :
le magnésium Mg++
le calcium Ca++
le sodium Na+
le potassium K+
D’autres ions jouent un rôle très particulier au niveau des différentes actions enzymatiques. Sans eux, aucune fonction ne peut se faire. La présence de ces catalyseurs ionisés permet la dynamisation cellulaire.
Fe - Al - S - Mn - Zn - Fl - Ni - Cu - Cl

LE GRADIENT ELECTROCHIMIQUE

La membrane plasmique entoure le contenu de la cellule et le sépare du liquide extra-cellulaire ou, parfois, du milieu externe. La membrane maintient un gradient (une différence) électrique et chimique appelé simplement un gradient électrochimique entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule. Le gradient chimique est dû au fait que la membrane maintient des compositions chimiques très différentes dans le cytosol et dans le liquide extra-cellulaire. Même si des produits chimiques, autres que des ions sont présents dans des concentrations différentes à l’intérieur et à l’extérieur des cellules vivantes, nous noterons seulement pour le moment les différences dans les concentrations d’ions.

Dans le liquide extra-cellulaire, les principaux cation (ion positif) et anion (ion négatif) sont respectivement Na+ (sodium) et Cl- (chlore). Dans le cytosol, le principal cation est K+ (potassium), alors que les deux principaux anions sont les phosphates organiques (groupements de PO 43- fixés aux molécules organiques telles que 1’ATP et des acides aminés chargés négativement dans les protéines). Le gradient électrique est dû au fait que la surface interne de la membrane est plus négative que la surface externe, dans la plupart des cellules. Il en résulte une tension (voltage) appelée le potentiel de membrane, à travers la membrane.

La tension est une forme d’énergie potentielle qui se manifeste lorsque des charges positives et négatives sont séparées ; cette séparation des charges se retrouve couramment, par exemple, dans une lampe de poche ou une batterie d’automobile.

Dans les cellules vivantes, une petite séparation des ions (particules chargées négativement) par la membrane crée le potentiel de membrane. Cette séparation se produit tout près de la membrane plasmique. Dans l’ensemble, le cytosol et le liquide extra-cellulaire sont neutres sur le plan électrique ; si l’on ajoute toutes les charges positives et négatives dans chaque liquide, elles s’équilibrent. La tension dans la membrane plasmique des cellules corporelles atteint d’habitude entre -200 et -20 millivolts (un mV égale un millième de volt). Le signe négatif qui précède le nombre signifie que l’intérieur est négatif par rapport à l’extérieur. Dans certaines conditions, certaines cellules affichent un potentiel de membrane positif. Le gradient électrochimique et le potentiel de membrane qui en résulte, importent au fonctionnement adéquat de la plupart des cellules.

LES HORLOGES CHIMIQUES SOURCES D’ENERGIE SE METTENT EN MARCHE

Les modèles de Fröhlich et de Prigogine apparaissent ainsi coïncider : les forces électromagnétiques issues des relations ioniques du couple acido-basique au sein des structures biologiques déterminent en fait les activités métaboliques et énergétiques de ces mêmes structures. Ce qui explique pourquoi les « horloges chimiques sources d’énergie se mettent en marche surtout grâce à leurs composants électroioniques (oligo-éléments dont nous avons parlé plus haut) ».

LA NOTION REDOX

Louis-Claude Vincent introduisait de son côté la notion redox, c’est-à-dire le potentiel d’oxydation ou de réduction d’une solution ou d’un système biologique. L’enseignement classique de la chimie générale a toujours passé sous silence le fait que l’introduction et la dissolution de n’importe quel électrolyte dans l’eau ou dans une solution provoquent un transfert, voire une rupture de l’équilibre énergétique de cette eau ou de cette solution. Ce qui illustre de façon éclatante l’interdépendance des phénomènes acido-basiques et redox. C’est l’eau ou la solution modifiée par de nouvelles captures et des pertes de charges ioniques (énergétiques) qui crée et détermine le potentiel redox et sa mesure.

LOUIS-CLAUDE VINCENT FUT MIS À L’ECART DE LA COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE

Louis-Claude Vincent mit au point un bio-électronimètre toujours utilisé et qui connaît de multiples applications dans l’alimentaire (laiterie et fromagerie en particulier). Voulant expérimenter son appareil dans le domaine pharmacologique et médical, il se heurta à de nombreuses résistances et, pour finir, à une franche hostilité. Bien qu’il ait démontré de manière éclatante le rôle capital du couple pH et rH2 (potentiel redox) dans l’apparition des maladies infectieuses, bactériennes et fongiques, mais aussi des cancers. Il mit aussi en garde contre certains vaccins modificateurs de l’équilibre acido-basique. On connaît la suite : Louis-Claude Vincent fut mis à l’écart de la communauté scientifique.

En 1978, cependant, les professeurs Zlabinger et Stock, de l’Institut pour la recherche laitière et la microbiologie de l’Université de Vienne, au cours du vingtième congrès international de laiterie, en 1978, à Paris, consacrèrent les travaux de Louis-Claude Vincent, dans leur communication intitulée « Potentiel d’oxydoréduction des laits provenant de fourrages ensilés ou non » : « lors d’évaluation, par calcul, il a été démontré que pour les laits provenant de fourrages ensilés il existait une légère corrélation entre la teneur en germes du type clostridia et la valeur du pH, et une corrélation marquée entre le potentiel d’oxydoréduction et la valeur du pH. Cette étude a montré, avec une certitude statistique, que le potentiel redox du lait de fourrages ensilés était supérieur d’environ 30 mV à celui de fourrages non ensilés ».
Louis-Claude Vincent se voyait récompensé bien qu’il eût certainement préféré que ses travaux fussent expérimentés chez l’homme plutôt que chez l’animal.

pH ET rH2 SEULES CAUSES DU MAGNETISME?

On peut affirmer sans crainte d’être contredit que le pH et le rH2, c’est-à-dire l’équilibre acido-basique et le potentiel d’oxydo-réduction (auto-électrolyse) d’une solution ou d’un système biologique sont les éléments chimiques et physiques indispensables à l’électromagnétisme organique. Les différences de potentiel, les transferts d’ions et de protons, les échanges thermiques et thermodynamiques, les oxydations et réductions métaboliques et électrolytiques qu’ils induisent au sein des cellules se combinent pour former de la bio-énergie. Cette bio-énergie d’origine physico-chimique constitue le magnétisme somatique ou physiologique, c’est-à-dire la moitié du magnétisme humain. L’autre moitié du magnétisme est fabriqué à partir du cerveau, des neurones, des nerfs optiques et de l’ensemble des fibres nerveuses, capteurs d’informations (vibrations d’ondes) qui seront restituées à l’ensemble des cellules par les neuro-transmetteurs.